• Constellation

    Rome, un soir de février. Dans un restaurant petit-bourgeois de San Lorenzo, autrefois moins cossu, je me repais moins des mets exquis que de la prose enivrante et frénétique d’André Suarès. L’après-midi, j’ai pénétré la librairie Stendhal, Piazza di San Luigi dei Francesi, et je suis immédiatement tombé sur des écrits fabuleux du voyageur marseillais, datant de 1895. Quinze ans avant ses textes sur Venise, Florence et Sienne, que j’ai emportés pour ce périple par la voie ferrée, Suarès avait écrit des pages flamboyantes sur la Ville éternelle; jusqu’à présent, je l’ignorais. Juché sur un tabouret du bar, je profite de l’attente entre les plats pour me consacrer à la…